Ingénieur·e Cybersécurité : fiche métier simple (rôle, missions, outils, salaires)
08/10/2025
L’ingénieur·e cybersécurité protège les systèmes, les applications et les données contre les attaques. Il ou elle met en place des règles simples et efficaces pour éviter les fuites, les virus et les arnaques. Voici une fiche métier claire, accessible et utile pour comprendre ce rôle clé de la sécurité informatique.
Définition courte
La cybersécurité, c’est comme des verrous et des alarmes pour le numérique. L’ingénieur·e cybersécurité analyse les risques, installe des protections, teste les faiblesses et surveille que tout reste sûr, 24/7.
À quoi ça sert concrètement ?
- Empêcher les intrusions (piratage, ransomware).
- Protéger les données des clients et de l’entreprise.
- Respecter les règles (ex. RGPD) et les bonnes pratiques.
- Réagir vite en cas d’incident pour limiter les dégâts.
Missions au quotidien
- Faire des audits et des tests d’intrusion (pentest) pour trouver les failles.
- Mettre en place des mesures de protection (pare-feu, MFA, chiffrement, sauvegardes).
- Gérer les identités et accès (qui a le droit de faire quoi ?).
- Surveiller avec des logs, métriques et alertes pour détecter les anomalies.
- Écrire des procédures simples (mots de passe, accès, mises à jour).
- Former et sensibiliser les équipes (phishing, bonnes pratiques).
Outils essentiels (expliqués simplement)
Domaine | À quoi ça sert | Exemples |
---|---|---|
Audit & scan | Détecter automatiquement des failles connues | Nmap, Nessus |
Pentest | Tester comme un attaquant (de façon contrôlée) | Kali Linux, Burp Suite |
Protection | Bloquer/limiter les attaques | Pare-feu/WAF, EDR/antivirus |
IAM & secrets | Gérer les accès et les mots de passe techniques | MFA/SSO, gestionnaire de secrets (Vault) |
Observabilité | Voir et alerter sur les activités anormales | ELK/Opensearch, SIEM |
Référentiels | Bonnes pratiques et conformité | OWASP Top 10, ISO 27001, RGPD |
Compétences clés
- Rigueur et sens du détail (un petit oubli peut créer une grosse faille).
- Communication claire pour expliquer les risques simplement.
- Curiosité (veille sécurité, nouvelles menaces).
- Bases solides en réseaux, systèmes (Linux/Windows) et web.
Comment apprendre (par étapes)
- Revoir les bases du réseau et du web (HTTP, DNS, chiffrement).
- Lire l’OWASP Top 10 et s’exercer sur des labs sécurisés.
- Tester des scans sur un environnement d’entraînement.
- Mettre la MFA, des mots de passe forts et des sauvegardes chiffrées.
- Installer un petit SIEM/collecte de logs pour apprendre à alerter.
Mini-checklist sécurité (exemple)
# Objectifs simples et concrets
[ ] MFA activée pour les comptes critiques
[ ] Mots de passe longs + gestionnaire
[ ] Sauvegardes testées (restore OK)
[ ] Mises à jour régulières (OS, applis)
[ ] Journaux centralisés + alertes
[ ] Accès "moindre privilège" par rôle
FAQ rapide
Faut-il être fort en maths ?
Pas nécessaire. Il faut surtout être logique, patient et méthodique.
Pentest ou sécurité défensive ?
Les deux sont utiles. Le pentest trouve les failles, la sécurité défensive les corrige et surveille.
Quelles certifications ?
Pour débuter : Security+. Plus tard : CEH, CISSP (avancée), selon les objectifs.
Et Novane dans tout ça ?
Novane accompagne les entreprises sur l’audit, le durcissement (apps & cloud), la gestion des accès et la sensibilisation. Besoin d’un diagnostic clair ou d’un plan d’action simple ? Contactez-nous.